Jean, le mineur En 1954, le salaire journalier était de 315 francs. Pour les ouvriers qui pratiquaient l'ouverture des voies, le salaire était de 305, 38 francs. Pour les ouvriers de fausses voies, il était de 210,70 francs Mais il se peut que dans d'autres charbonnages, dans d'autres sociétés, les salaires étaient plus élevés au … Lire la suite Pour ne pas oublier
Catégorie : charbonnage
Toujours à propos des salaires.
Les coupeurs de fausses voies gagnaient de 210 à 220 francs par jour. À la fin de ce poste, il ne reste plus qu'une havée de libre avec les tôles sur le mur pour faciliter la descente du charbon. Le matin, chaque ouvrier abatteur se dépêchait de faire un trou dans la veine pour être … Lire la suite Toujours à propos des salaires.
Les salaires
Pour commencer en 1936, j'ai connu le travail à la courte chaîne à Jumet Hamendes au charbonnage du Mambourg. Il y avait 24 ouvriers dans la taille et chaque ouvrier avait un salaire différent. Je me suis toujours souvenu d'un homme prénommé Pierre de Heppignies qui avait le plus fort salaire des ouvriers. Il gagnait … Lire la suite Les salaires
Le travail reprendra rapidement.
Les parents sont au chevet d’Yvon Nous étions le dimanche 14 mai 1950 vers 9h. Un membre de la même famille venait nous remplacer. Notre frère Yvon avait toujours une personne de la famille auprès de lui de jour comme de nuit pendant ses 5 semaines d'hospitalisation car il réclamait sans cesse à boire (10 … Lire la suite Le travail reprendra rapidement.
La catastrophe du puits n° 6
Malheureusement, nous avons eu un coup de grisou le 11 mai 1950 à la taille 27 niveau 570 m. Il y avait 40 hommes ouvriers abatteurs et manœuvres du transport. 39 furent tués dont mon frère Georges âgé de 22 ans et mon frère Yvon de 15 ans fut le seul rescapé. Il a beaucoup … Lire la suite La catastrophe du puits n° 6
Retour au puits n° 6 de Trazegnies.
Les prisonniers de guerre allemands doivent aller travailler dans la mine. Jean poursuit son récit : « À 9 heures, nous les regardions. Ils avaient un petit bout de pain. Nous étions une dizaine d'hommes et parmi nous, trois Allemands qui nous regardaient sans rien dire. Voilà que l'aîné d’entre nous, Fernand suivi de Léon se levèrent … Lire la suite Retour au puits n° 6 de Trazegnies.
Jean le mineur (suite)
Verrerie Fourcault où l’on emprisonna beaucoup d’inciviques en attendant leur jugementRappel : « On venait d'annoncer à Jean le mineur que des inciviques allaient venir travailler dans la mine. « Jean continue son récit.Je revenais au puits avec le train vers 7h car les inciviques venaient 1 h plus tard que les ouvriers de la … Lire la suite Jean le mineur (suite)
Mineur, un métier dangereux.
Charbonnage de Beringen Nous devions réparer et nettoyer les blocs du camp pour loger les armées libératrices. Mon frère Pierre s'était engagé dans l'armée belge, dans la brigade Yser. Auguste était parti rejoindre la famille à Courcelles et moi, j’ai travaillé deux mois dans le camp. Comme je ne m’y plaisais pas, je suis retourné … Lire la suite Mineur, un métier dangereux.
Mineur de fond : un métier harassant, dangereux
Nous voilà arrivés en 1944, un fort convoi de prisonniers russes arriva à Beringen. On les fit descendre au fond et chaque Belge fut accompagné de 5 prisonniers. On nous avait envoyé dans une taille de 1 m 50 d'ouverture qui avait été préparée pour mettre les prisonniers au travail. Nous devions veiller à leur … Lire la suite Mineur de fond : un métier harassant, dangereux
Jean, mineur en Campine.
Le 4 juin, nous nous sommes rendus au charbonnage de Beringen et là, en arrivant sur le carré, nous avons été étonnés de voir quatre cages dans le même puits et 3 étages pour chaque cage. Dans un étage, on y faisait entrer 20 ouvriers mais le plus étonnant était au fond à 889 mètres, … Lire la suite Jean, mineur en Campine.