Le meurtre du 18 août -suite n°27

Quelques expéditions non identifiées

Victor Matthys le chef de Rex en l’absence de Léon Degrelle

Tentative d’arrestation de M Maurice Dewandre domicilié au boulevard Audent n° 11, ingénieur à la SNCB. Ce denier figurait sur les listes funèbres. Les hommes de main fracturèrent la serrure de la maison mais ne trouvèrent pas l’homme parti habiter la région liégeoise. Ils vérifièrent toutefois l’identité de toutes les autres personnes habitant l’immeuble dont ils visitèrent toutes les pièces du grenier à la cave. Déçus, Ils s’en furent.

Tentative d’arrestation de M Jean Eloy qui figurait lui aussi sur les listes des personnes à appréhender. En vain,  cet homme avait quitté la rue Zénobe Gramme  où ils avait habité durant un certain temps . Les listes des fascistes étaient périmées – heureusement – puisque l’homme avait quitté ce domicile depuis 1941. Tout le remue-ménage fut causé dans le quartier suite à la fuite de M Stoquart dont nous avons expliqué les péripéties dans notre précédent résumé.

Tentative d’arrestation de M. Paul Parent domicilié boulevard Audent n° 169L’homme venait d’être expulsé de sa maison par les Allemands sur base d’une réquisition de la ville permettant d’y établir le siège de l’Ortskommandantur*. Des amis étaient venus en aide à M. Parent et lui avait offert d’occuper leur maison de la rue de Bomerée, n° 83 à Mont-sur/Marchienne. L’homme était sur place occupé à y installer ses meubles lorsque surgit l’Echevin Merlot de triste renommée dont nous avons déjà évoqué les méfaits. Le rexiste expliqua avoir reçu l’accord du bourgmestre Englebin  pourtant déjà décédé. Il voulait occuper le bien à la place de M. Parent qui, bâtonnier de l’ordre des avocats, refusa d’obtempérer rétorquant que l’individu devait obtenir un accord de la justice.

*L’Ortskommandantur est une unité de commandement militaire au niveau d’une localité 
Ort signifie « 
lieu » ou « localité », il s’agit de l’échelon territorial le plus restreint pour une Kommandantur).

A suivre

Résumé écrit par Robert Tangre

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